Une filière majeure dans l'écosystème territorial

Les secteurs du transport aérien et des services aéroportuaires constituent les filières les plus importantes en termes d'emplois sur les territoires du Grand-Roissy, le Bourget et Nord-Est 77. En 2022, sur plus de 300 000 salariés du secteur privé présents sur le territoire, un peu plus de 15% sont rattachés aux secteurs du transport aérien ou des services aéroportuaires.

En plus de constituer une partie importante des effectifs salariés du territoire, ce secteur est sur une dynamique positive d'embauche. Les effectifs salariés du transport aérien et des services aéroportuaires représentaient un peu plus de 50 000 emplois avant la crise sanitaire. Malgré la baisse enregistrée pendant cette période, ils sont revenus en 2022 à des niveaux équivalents.

Pictogramme filière
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Les chiffres clés

Près de 34 000 emplois dans les transports aériens liés à Paris-CDG en 2022

Plus de 16 000 emplois dans les services aéroportuaires liés à Paris-CDG en 2022

Plus de 70 entreprises dans ces filières sur Paris-CDG

Près de 600 mouvements d'avions journaliers sur la plateforme Paris-CDG en 2022

La présente filière est étroitement liée au fonctionnement d'un aéroport. Elle comporte deux secteurs d'activité distincts, qui n'ont pas les mêmes objectifs :

  • Le transport aérien correspond aux activités de transport de passagers et de marchandises. Ce secteur d'activité regroupe principalement les emplois liés aux compagnies aériennes ainsi qu'à l'assistance en escale.
  • Les services aéroportuaires sont, quant à eux, assurés au sein de l'aérogare afin d'assurer aux passagers le parcours client le plus agréable et optimal possible. Ce secteur d'activité regroupe principalement les activités rattachées au gestionnaire d'aéroport ainsi qu'à certains de ses sous-traitants.

Dans le détail, chacun de ces secteurs d'activité regroupe une grande diversité de métiers et de familles professionnelles.

Le transport aérien, par exemple, regroupe aussi bien des métiers commerciaux (analyste de vols, data scientist, conseiller de vente, …), des métiers de la relation clients (agent d'escale), des métiers de la maintenance (ingénieur, technicien ou mécanicien avion), des métiers liés au vol en lui-même (pilote, Personnel Navigant Commercial, nettoyage avion, préparateur de vol) ou encore liés à la piste (agent de piste, bagagiste-tractoriste, chauffeur chargeur, …).

Enfin, les services aéroportuaires comportent des activités de relation clients et d'accompagnement (agents d'accueil, agents d'accompagnement des personnes à mobilité réduite), de nettoyage, de gardiennage, de transports (conducteurs de bus), de maintenance des équipements (électromécanicien, génie climatique, informatique, …), des pistes et des bâtiments, ou encore à la sécurité des infrastructures (gestion incendie, dégivrage et déneigement, …).

Focus sur les métiers porteurs

Illustration des métiers de la maintenance. Illustration des métiers du nettoyage. Illustration des métiers liés aux avions (pilotage, maintenance, ...). Illustration des métiers liés à l'accueil (agent d'accueil, ...). Illustration des métiers liés aux commerces. Illustration des métiers liés à la piste. Illustration des métiers liés à la sécurité. Illustration des métiers du transport aérien, aéronautique et aéroportuaire.

Agent de nettoyage

Le secteur du nettoyage regroupe plus de 12 000 emplois sur le Grand Roissy-le Bourget. Aussi, retrouvez ce métier potentiellement accessible sans diplôme.

Aucun diplôme à CAP

Maintenance des équipements - électrotechnicien

Déjà en tension avant la crise sanitaire, les besoins en emploi sur ce métier perdurent car les équipements aéroportuaires ont besoin d'être entretenus en permanence.

Bac pro à Bac +2/+3

Mécanicien avion

La reprise du trafic aérien se traduit par des besoins en maintenance importants afin de remettre en état de vol une partie de la flotte immobilisée pendant plusieurs mois. De plus, de nombreux départs en retraite sont à prévoir sur ce métier.

Bac pro

Chaudronnier / Soudeur

Avec 3 recrutements sur 4 jugés difficiles par les employeurs en Ile-de-France, ces deux métiers offrent des opportunités aussi bien dans l'industrie que dans l'aéronautique.

CAP à Bac+2

Agent d'accueil aéroportuaire

Le retour des voyageurs dans les aéroports en 2022 a eu pour conséquence de redynamiser les besoins sur ce métier. Et la tendance devrait perdurer dans les prochains mois, en particulier pendant les fêtes de fin d'année et durant la saison estivale.

Aucun diplôme à Bac+2

Agent d'escale commercial / aéroportuaire

Comme pour de nombreux métiers de l'aérien et de l'aéroportuaire, la reprise du trafic aérien post-crise sanitaire est synonyme de reprise des recrutements chez les agents d'escale.

Bac à Bac+4

Personnel navigant commercial (PNC)

Avec la présence de l'aéroport de Paris-CDG, le métier de PNC, dénommé plus communément Stewart/hôtesse de l'air, est particulièrement bien présent sur notre territoire avec plus de 5 000 emplois.

BAC puis CCA (Cabin Crew Attestation)

Agent de sûreté aéroportuaire

Fortement touché en 2020 et en 2021 par le ralentissement du trafic aérien, le métier d'agent de sûreté aéroportuaire recrute à nouveau massivement depuis début 2022 afin de palier au déficit de main d'œuvre. Il y'a donc des opportunités d'embauche à saisir.

CAP à Bac puis TFP ASA

Service en salle (Serveur, Commis de salle)

Les métiers liés au service en salle font partis de ceux qui ont le plus de mal à recruter dans l'hôtellerie-restauration aujourd'hui. De belles opportunités de carrière s’ouvrent donc à vous.

CAP à Bac

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Des besoins en emploi importantes

La filière Hôtellerie-restauration-tourisme a connu un ralentissement du volume d'emploi avec la crise sanitaire. Toutefois depuis la baisse des effectifs en 2020, le volume d'emplois lié à la filière a connu une croissance de 13% sur le Grand-Roissy le Bourget et de 15% sur le Nord-Est 77.

La situation demeure difficile dans l'hôtellerie, mais la reprise du trafic aérien et le retour progressif du tourisme d'affaires sont des facteurs de dynamisme du point de vue des recrutements. On dénombre 14 000 emplois sur l'ensemble de la filière en 2023. Cette dynamique devrait se poursuivre, notamment avec les JOP de 2024. Des belles perspectives de carrière et d'évolution s'ouvrent donc à nouveau dans un secteur qui recrute.

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Les chiffres clés

Près de 14 000 emplois dans la restauration en 2023 sur le territoire

2,8 millions de visiteurs annuels sur les centres de congrès de Paris Nord Villepinte et Paris-Le Bourget avant la crise sanitaire

91 hôtels sur le territoire en 2023

Soit plus de 12 500 chambres d'hôtel

Près de 3 000 emplois dans l'hôtellerie en 2023

Derrière ces trois sous-secteurs, hôtellerie, restauration et tourisme, existe un large panel de familles professionnelles et donc de métiers qui recrutent. Que ce soit dans la relation client, la cuisine, l'entretien des chambres, le management, ainsi que dans les fonctions support et techniques. L'accueil d'une clientèle internationale souligne l'importance de compétences linguistiques et interculturelles.

À l'avenir, l'évolution des modes de voyage et la croissance du tourisme devraient maintenir une demande constante. De plus, la valorisation croissante de l'expérience client et des services de qualité dans le secteur pourrait attirer de nouveaux talents. La flexibilité, la créativité et la capacité à s'adapter aux évolutions du marché devraient être des atouts majeurs pour ceux qui envisagent une carrière dans cette filière dynamique.

Les témoignages

Alexandra W. – Talent Manager des hôtels Pullman Roissy CDG

«C'est un des rares secteurs où nous pouvons évoluer sans avoir le moindre diplôme. On nous donne les moyens de réussir et de développer notre carrière avec des éléments essentiels tel que l'accompagnement et la formation.»

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Une filière aux perspectives variées

Les métiers du commerce constituent l'une des filières les plus importantes du territoire en termes d'emplois, avec près de 45 000 salariés. Cela s'explique principalement par le nombre de commerces présents directement sur la plateforme aéroportuaire, ainsi que les différents pôles commerciaux du territoire, en particulier Aéroville et O'Parinor.

Sur le plan national, ce sont 3,3 millions de personnes qui sont employées dans les métiers du commerce en 2023, quand ils étaient 3,1 millions en 2016. Ainsi, si ce secteur a connu un coup d'arrêt avec la crise du covid, il a malgré tout connu une légère augmentation du nombre d'emplois avant et après celle-ci. Si sur le territoire national le nombre d'emplois est en légère hausse, sur le territoire, nous notons plutôt une stabilité autour de 45 000 emplois, avec une très légère augmentation des emplois depuis 2020.

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Les chiffres clés

Près de 45 000 emplois dans le commerce sur le territoire en 2023

12,5 millions de visiteurs à O'Parinor en 2022

9,2 millions de visiteurs à Aéroville en 2022

La filière commerce rassemble l'ensemble des activités de vente et de distribution.

Sur le territoire, les commerces peuvent se structurer en deux types :

  • Les commerces liés à l'économie présentielle, qui sont là pour répondre aux besoins des habitants du territoire. Nous les retrouvons aussi bien dans les villes que dans les centres commerciaux (O'Parinor, My Place, Beau Sevran, Aéroville, les sentiers de Claye-Souilly).
  • Les commerces liés à l'activité aéroportuaire de Paris-CDG, qui sont destinés aux voyageurs. Cet environnement nécessite de pouvoir communiquer en anglais (ou dans une autre langue étrangère) et d'être capable de s'adapter aux différents usages des passagers.

Dans les deux cas, les commerces portent sur des thématiques très variées (alimentaire, vêtements, accessoires de sports, de musique, …), ce qui permet dans certains cas de pouvoir allier centre d'intérêt et environnement professionnel.

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Le transport-logistique, c'est 1 emploi sur 8 sur le territoire

Le transport-logistique est une filière qui connaît une croissance d'embauche sur le territoire, en passant d'environ 33 000 salariés début 2016, à environ 40 000 à la fin de l'année 2022. Les emplois créés sur le territoire sont étroitement liés à l'activité de la filiàre autour des Aéroports Paris CDG et Paris-le Bourget.

Sur le plan national, le secteur est reparti sur une dynamique positive en termes de création d'emplois depuis la sortie de la crise en 2021. Cette tendance nationale à une hausse de l'emploi dans le secteur est donc également visible sur le territoire.

Pictogramme filière
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Les chiffres clés

Près de 2 millions de tonnes de cargo ont transité par l'aéroport de Paris-CDG en 2023

90 % du fret français transite par Paris-CDG

Soit 40 000 emplois dans le Transport-logistique sur le territoire en 2022

1 emploi francilien dans la logistique sur cinq se situe sur le territoire

24 zones logistiques

La filière transport-logistique est dynamisée sur le territoire par le transit cargo passant par l'aéroport de Paris-CDG. Aussi, avec près de 40 000 emplois et 24 zones d'activité, elle occupe une place majeure sur le territoire.

Nous pouvons décomposer la filière en trois types d'activité :

  • L'activité liée à la conception de la chaîne logistique, appelée également «supply chain». Elle vise à planifier les échanges et les flux et s'adresse principalement à des profils de niveau Bac +2 et plus.
  • L'activité liée à la logistique, qui renvoie à la gestion des stocks et des entrepôts. C'est l'activité qui emploie le plus de personnes et ce, à tous les niveaux (des manutentionnaires aux responsables d'entrepôt).
  • L'activité liée au transport, qui comprend les contrôles et la déclaration des marchandises aux douanes, ainsi que le transport en lui-même. Une nouvelle fois, cette activité rassemble des profils de tous niveaux (chauffeurs routiers, déclarants en douane, cadres dans les transports, …).

Il est intéressant de souligner que la partie logistique de la filière commence à évoluer avec la mécanisation et l'automatisation des entrepôts. Or, cette transformation a un impact sur les compétences des salariés attendues (avec une maitrise des outils numériques accrue) mais également sur les conditions de travail (avec une baisse de la pénibilité dans certaines tâches).

Enfin, il faut noter que la filière du transport et de la logistique fait partie de celles ayant le mieux résisté à la crise et que les perspectives d'emploi à court et moyen terme sont importantes.

Les témoignages

Photo témoignage

Henri-Philippe MONTAZEL, directeur général adjoint Qualitair&Sea

«La flotte d'avions cargo dans le monde va doubler dans les 20 ans qui viennent. Roissy, qui fait partie du Top 10 mondial des plus grands aéroports bénéficiera forcément de cet élan.

Nos métiers traditionnels ont déjà évolué ces dernières années avec, par exemple, la dématérialisation et le E.Freight. Tout s'accélère très vite et la profession va continuer d'évoluer avec le développement du e-commerce et de la digitalisation.»

Agnès GOUBIN et Béatrice PARDINI, Défi Métiers. Extraits d'un rapport d'étude de 2018 sur les professionnels franciliens de transport et de logistique.

«Le développement du e-commerce nécessite en parallèle des besoins croissants en emplois de professionnels de logistique (des opérateurs logistiques en premier lieu mais aussi, des responsables et des ingénieurs et cadres). Mais cette expansion entraine également un important recours à l'intérim, lié notamment aux pics de consommation saisonniers (Noël et soldes par exemple).

Il est possible d'envisager qu'à très long terme les emplois de manutentionnaires, jugés pénibles et répétitifs, ou ceux de conducteurs, considérés comme non rentables, soient remplacés par des robots. Mais dans une perspective de 5 à 10 ans, ce sont bien des humains qui occuperont encore en très grande majorité ces emplois.

La transition écologique a donc – et aura de plus en plus - des effets sur le secteur du transport de marchandise, et sur ses emplois. En Ile-de-France, et en particulier à Paris, la problématique du dernier kilomètre et les préoccupations environnementales devraient favoriser le recours aux véhicules légers au détriment des poids-lourds. Leur nombre devrait ainsi se multiplier, ainsi que le nombre de conducteurs pour les conduire.»

Focus sur les métiers porteurs

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Une filière toujours en croissance

La filière du BTP est l'une des plus dynamiques en termes d'embauches sur le territoire. Cela est lié d'une part aux projets d'envergure en cours (Grand Paris Express), et d'autre part à l'activité aéroportuaire qui doit relever le défi de la transition écologique du point de vue infrastructurel.

Au niveau national, le secteur est reparti sur une dynamique positive depuis la fin de la crise sanitaire avec environ 400 000 emplois créés en 3 ans. Il représente aujourd'hui 1,6 millions d'emplois. Des perspectives majeures en matière d'emploi se dessinent tant sur le plan national que sur le plan local, puisque selon l'exercice de prospective « Les métiers en 2030 », dans le scénario central, 120 000 emplois devraient être créés entre 2019 et 2030 dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, ce qui devrait se traduire sur le territoire avec les différents grands projets.

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Les chiffres clés

Près de 32 000 emplois dans le BTP en 2022 sur le territoire

Une hausse de près de 21 % depuis 2020

Près de 4 000 emplois dans le gros œuvre (maçonnerie d'envergure)

Plus de 5 000 emplois dans les travaux d'installation électrique

En lien avec les projets à venir, la filière BTP constitue une opportunité d'insertion professionnelle très intéressante dans les prochaines années.

Ces opportunités seront aussi bien marquées :

Dans le bâtiment : l'objectif est de construire, aménager, rénover ou détruire des biens immobiliers. Cette famille professionnelle regroupe notamment les métiers de la maçonnerie, de l'électricité, de la peinture, de la vitrerie ou encore de la charpente.

Dans les Travaux Publics : la finalité est de construire des infrastructures urbaines et civiles (infrastructures de transports, réseaux d'eau, d'électricité, de gaz ou de fibre) afin d'aménager le cadre de vie. Ici, nous retrouvons principalement les métiers liés au terrassement, à la construction ou encore au génie civil.

Dans l'encadrement de chantier : il se fait aussi bien dans le bâtiment que dans les Travaux Publics, et concerne plus spécifiquement les métiers de chef de chantier et conducteur de travaux.

Retrouvez encore plus de métiers sur le site suivant :

Consultez également cette vidéo afin de découvrir les gestes des principaux métiers des Travaux Publics franciliens :

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Des besoins importants dans une filière en mutation

La filière a connu une dynamique contrastée pendant la pandémie : si les métiers de la sûreté aéroportuaire ont connu une baisse importante avec le ralentissement de l'activité, les métiers de la sécurité ont eux maintenu un niveau d'activité important.

Avec la reprise du trafic aérien, ce sont aujourd'hui tous les métiers de la filière qui recrutent. Les opportunités de carrière sont donc nombreuses, d'autant plus que de nombreuses passerelles existent entre ces métiers.

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Les chiffres clés

6 000 emplois liés à la sûreté - sécurité à l'aéroport de Paris-CDG en 2023

Soit près de 55 % des emplois du territoire

Près de 11 000 emplois sur le territoire en 2023

Comme son nom l'indique, la filière sûreté-sécurité réunit deux types d'activités assez distinctes :

  • Les activités de sûreté aéroportuaire, qui correspondent aux contrôles des passagers, des bagages, des salariés mais également des marchandises dans les aéroports afin d'assurer la sécurité et la sûreté des biens et des personnes.
  • Les activités de sécurité et de gardiennage, qui concernent la protection de personnes, la surveillance de locaux ou encore la vidéo-surveillance et qui peuvent être exercées dans n'importe quel environnement (aéroportuaire ou autre).

La filière évolue rapidement. De nouvelles technologies se développent, notamment pour analyser les images lors des contrôles de sûreté dans les aéroports, ce qui nécessite une évolution continue des compétences des salariés. En outre, les besoins en matière de cybersécurité sont de plus en importants et portent sur des niveaux Bac +5.

A noter : de nombreux métiers dans la sûreté-sécurité impliquent le fait d'avoir des horaires décalés et, ainsi, de pouvoir se déplacer facilement.

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Une filière diversifiée aux opportunités multiples

Le volume d'emploi dans l'industrie est relativement stable sur le territoire depuis 2014, avec environ 18 000 salariés au total dans les différents secteurs industriels du territoire que sont l'Agro-alimentaire, la fabrication de matériels de transports, l'industrie chimique et pharmaceutique, l'industrie de gestion des eaux, déchets et pollution ou la production d'équipements électriques et informatiques.

Sur le plan national, le nombre de salariés employés dans le secteur a retrouvé en 2022 son niveau du dernier trimestre 2014 (un peu plus de 3 millions d'emplois). Ces récents chiffres, qui confirment un redressement national du secteur industriel, devraient se traduire également de manière positive sur les territoires du GRLB et Nord-est 77 à court, comme à long terme.

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Les chiffres clés

Plus de 18 000 emplois sur le territoire en 2022.

Près de 6 000 emplois dans l'industrie aéronautique.

Plus de 2 500 emplois dans l'industrie liée à la gestion des eaux, des déchets et de la pollution.

Plus de 3 000 emplois dans l'industrie agroalimentaire.

865 établissements industriels sur le territoire.

L'industrie est une filière très diversifiée qui regroupe de multiples spécialités et si le nombre d'emplois reste stable, il n'en cache pas moins des évolutions par spécialités industrielles.

Sur le territoire, l'industrie aéronautique (cf. filière « transports aériens, aéronautique, aéroportuaire ») occupe une place majeure avec près de 5 900 emplois. Cependant, d'autres spécialités sont également bien présentes comme la métallurgie, l'industrie chimique et pharmaceutique, l'industrie mécanique, électrique ou électronique, l'industrie agroalimentaire ou encore l'industrie liée à la gestion des eaux, des déchets et de la pollution.

Enfin toute la filière sera impactée par d'importantes mutations dans les prochaines années, liées aux transitions numériques et écologiques. Les secteurs industriels clés, notamment la production d'électricité, l'automobile, l'aéronautique et le ferroviaire, seront profondément touchés par les objectifs de décarbonation. Cette pression croissante, pour réduire les émissions de carbone engendre des transformations majeures dans les méthodes de production, les technologies et les normes réglementaires, créant ainsi de nouveaux défis et des opportunités. Parallèlement, la transition numérique, notamment de l'intelligence artificielle, occupe une place centrale dans la transformation des techniques de production industrielle.

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Une filière dynamique, aux perspectives positives

L'activité économique de Paris-CDG et ses environs n'est historiquement pas spécialisée dans le domaine de la santé, pour autant, le volume de salariés travaillant dans le secteur est resté stable malgré la crise sanitaire et augmente d'année en année.

Ainsi, on est passé d'un peu plus de 9000 emplois en 2016, à presque 13000 emplois en 2022 dans les différents secteurs de la santé : activités hospitalières, hébergement médicalisé et social, aide à domicile ou fabrication de produits et d'équipements médicaux.

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Les chiffres clés

Plus de 13 000 emplois sur le territoire en 2022

Près de 5 600 emplois dans l'hébergement médico-social et action sociale

Plus de 2 000 emplois dans les activités hospitalières

650 établissements de santé sur le territoire

Le secteur de la santé regroupe de multiples filières qui embauchent sur le territoire. Toutefois, la croissance des emplois masque des évolutions par spécialités. Ainsi sur un territoire qui comporte 13 000 emplois dans le secteur, les filières les plus dynamiques et créatrices d'emplois sont les activités hospitalières (plus de 2000 salariés), les aides à domicile (1400 salariés) ou bien l'hébergement médicalisé pour personnes âgées (1500 salariés). Les autres filières d'hébergement social et médicalisé (pour les enfants et adultes avec des handicaps mentaux ou physiques), d'activités liés à des secteurs très spécialisé (chirurgie, radiodiagnostic ou généralistes) ou fabrication de matériels médical (lunettes, médicaments etc), conservent des dynamiques d'emploi stables et chercheront donc également à recruter à l'avenir.

Des évolutions importantes sont à prévoir dans les prochaines années. Elles sont liées au vieillissement de la population et à la transition numérique. L'avenir de la santé intègre davantage la technologie, demande des compétences de coordination et favorise une approche globale des soins. Les plateformes numériques créent de nouveaux métiers liés à l'IA et aux big data. Malgré ces avancées, l'aspect humain reste central, illustré par l'émergence de métiers axés sur le relationnel.